mercredi 15 novembre 2006

REFLEXIONS SUR LES ARTS MARTIAUX ET SUR LE KATORI SHINTO RYU

Aujourd’hui le Bu-Jutsu n’existe plus dans le sens où personne ne se prépare au champ de bataille et à mourir.

Dans le passé le combat n’était placé que devant deux possibilités : vaincre ou mourir.

Ce que nous pratiquons ne peut être ce que fut l’art du sabre durant la période féodale du japon, quelque soit l’école et « son ancienneté ».

Quoiqu’il en soit nous ne pouvons comparer le Bu-Jutsu des guerriers et le Bu-Jutsu ou le Budo d’aujourd’hui. Le contexte et l’enjeu sont complètement différents.

Même si la gestuelle est issue des mêmes fondements (issue mais pas identique).

L’ignorer c’est déjà être dans l’illusion.

Aujourd’hui l’idée de la mort est remplacée par l’idée d’un développement personnel.

L’idée de la mort et du combat n’ est plus là que comme référence.

Il n’est donc plus utile d’avoir des secrets (okuden) d’école car ce n’est plus une question de survie.

Lizasa Shurinosuke Yasusada maître à la 20ème génération de la Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu écrit : « c’est maintenant plus que jamais qu’il nous faut transmettre les kobudo héritage du peuple japonais aux générations futures.

Je veux croire en effet que leur spiritualité a tout son rôle à jouer dans la civilisation matérialiste qui est actuellement la nôtre. »

Maître Risuke Otake lui-même a écrit un livre expliquant entre autre les techniques montrant grâce aux photos les katas mouvement après mouvement.

Il a écrit ce livre pour, dit-il : « parvenir à une transmission aussi fidèle que possible de notre héritage culturel ».

L’école Katori Shinto Ryu s’est donc ouverte je le pense car je préfère m’adresser “à Dieu plutôt qu’à ses saints » et croire les 2 maîtres cités plus haut et non l’interprétation que d’autres pourraient en donner

Les personnes ayant pris le képpan (à l’école Katori), s’engagent à respecter les règles de l’école et ses interdits (par ex la confidentialité de la pratique), le problème est que ces interdits sont transgressés par maître Otake lui-même du fait de la publication de son livre ainsi que par les vidéos qui existent.

Par ailleurs quel sens a le keppan pour les personnes qui ne sont pas shintoïstes. Notre compréhension du Budo est extrêmement vague car nous n’avons pas les critères culturels précis nécessaires., nous projetons une image attrayante et plus ou moins mythique sur le budo.

Par exemple, rien n' interdit (même dans la tradition et ses règles ) n’ayant pas pris le keppan que j’enseigne ce que j’ai appris pendant mes 5 années de pratique du Katori Shinto Ryu ou que j’en fasse une démonstration.

L’interdiction posée de faire des démonstrations, des initiations ou d’enseigner les techniques alors qu’un livre existe ainsi que des vidéos ne peut s’expliquer que par le désir de garder un pouvoir et de préserver un fond de commerce.

Cette interdiction vient- elle de maître Otake ou est-ce une interprétation ?

Et quelle interprétation de la réalité a-t-il concernant la pratique du Katori Shinto Ryu en France ?(surtout après le départ de Maître Coquet)

La connaissance est patrimoine de l’humanité et ne doit pas être gardée de façon sectaire.

La meilleure façon de préserver un art martial, d’en garder l’essence est de permettre à tous de se ressourcer auprès d’un maître et non d’interdire.

L’engagement et la progression juste se feront par la pratique, les efforts et la sueur.

Pour en finir avec un mythe, aucune école n’a jamais stagnée, heureusement, elles ont toutes évoluées, chaque maître apportant sa pierre, génération après génération, en fonction des nécessités de l’époque et de l’expérience, c’est ce qu’on appelle le progrès.

N’oublions pas d’une part que la famille Otake n’a été désignée à la tête de l’école que pour deux générations par l’actuel soke et que d’autre part l’école Katori Shinto Ryu n’est trésor national japonais que depuis une vingtaine d’années. Cela veut dire qu’avant tout pouvait bouger qu’il pouvait exister dans l’école plusieurs formes.

La reconnaissance nationale est un label et maintenant il faut reproduire à l’identique ce qui a été labellisé. Pour le pratiquant il me semble que le fait que le Japon ait besoin q’une école fasse partie de son patrimoine n’ajoute rien à cette école.

Aujourd’hui maître Otake n’enseigne plus exactement la même chose qu’il y a 20 ans. Lui aussi a progressé !!!

Les Maîtres Ito, Kuboki, Shiina, Tamai ou Hayashi avec lequel Maître Otake commença le Katori, pratiquaient-ils le même Katori Shinto Ryu ? ou y avait-il plusieurs styles ? je vous laisse deviner la réponse.

Pourquoi l’enseignement reçu par Maître Otake de Maître Hayashi Yazaémon-Iékiyo serait-il supérieur à l’enseignement des autres maîtres ?

Quelle a été la transmission la plus juste ?

Comment peut-on en juger ?

Concernant par exemple la transmission de Maître Tamura en Aïkido les maîtres historiques c’est à dire ayant travaillé avec Maître Ueshiba ont un avis différent et ils ne sont pas tous d’accord pour dire que maître Tamura est le plus proche de maître Ueshiba.

Mais nous avons des vidéos du fondateur pour en « juger. »

De plus les maîtres en question n’ont pas connu maître Ueshiba à la même époque et chacun transmet l’Aïkido que pratiquait Ueshiba à son époque. Vous voyez la complexité.

Concernant le Katori son fondateur est mort en 1488 et personnellement je n’ai pas de vidéos ! de plus 19 de ses descendants se sont succédés sans parler des nombreux maîtres de l’école alors comment juger de l’enseignement d’un tel ou d’un tel.(en admettant que l’on ait le niveau pour le faire !)

N’oublions pas que ce qui est enseigné est OMOTE WAZA c’est à dire « ce qui est devant » destiné à cacher la véritable technique ; URA WAZA « ce qui est derrière » étant enseigné qu’à un nombre restreint de disciples et uniquement au Japon rarement à des occidentaux. ( en France seul Maître Floquet a les compétences pour l’enseigner !)

Un autre exemple de transformation : autrefois le travail à genou en Iaï-Jutsu n’existait pas. C’est une invention moderne, en effet il était interdit de conserver son sabre dans une habitation ou dans un palais. On le laissait à l’entrée sur un présentoir la lame tournée de façon à ce qu’il soit difficile de dégainer. On ne pouvait laisser son sabre au sol sur le côté droit ou le garder à la ceinture comme cela se fait durant les katas de iaï.

Le travail à genoux dans le Iaï-Jutsu est apparu dans les années 1600.

En fait le Iaï-Jutsu est issu du Batto-Jutsu qui se pratiquait debout et se pratique toujours (Batto-Do) avec des coupes réelles de paille ou de bambou.

Un travail de Iaï sans coupe réelle ne pouvait se concevoir pour un guerrier.

Il est vrai que dans le Katori Shinto Ryu le travail à genoux se fait en iaï goshi ( un genoux au sol) cela peut se justifier pour un éclaireur la nuit pour ne pas se faire remarquer et qui s’arrêterait pour observer les lignes ennemies (et encore pratiquer le iaî pour entraîner les éclaireurs ou pour devenir éclaireur…. je vous laisse en juger) ou pour le combat en intérieur si on envahit une demeure ceci dit, on utilisait alors de préférence le sabre court et on attaquait l’arme déjà dégainée (rectifiez moi si je me trompe) ; aller sauter avec une armure et à genoux !

De plus les formes à main nues ne sont plus enseignées dans le Katori Shinto Ryu du moins en France et ce qui en reste est confidentiel au Japon.

Autrefois les samuraï maîtrisaient une quinzaine de disciplines cela était possible car elles dérivaient toutes de l’escrime. Il existait un tronc commun qui permettait de progresser dans toutes les disciplines à partir de la progression au sabre. Cela semble s’être perdu.

Maître Sugino est un des derniers à avoir été initié et même lui s’est tourné vers maître Ueshiba qui pratiquait alors le Daïto ryu (Aïki jutsu).

Par exemple maître Sugino pratiquait et enseignait le Shuriken jutsu de l’école Katori Shinto Ryu qui utilisait une pointe de forme octogonale de 20 cm (ce type de lancé porte l’appellation de jiki daho).

Voilà pourquoi je pense que pour le pratiquant de Katori Shinto Ryu il est bon de pratiquer l’Aïki jutsu ou l’Aïkido pour compléter (partiellement) sa formation.

De même je trouve intéressant pour un Aïkidoka de pratiquer une école de Iaï.

Je conseillerais l’école Muso Shinden ryu qui date du 16ème siècle et qui a intégré des techniques de l’école Shinkage ryu dont le style est connu sous le nom Omori ryu. Dans cette école on travaille le kenjutsu de l’école Kurama et le Battodo des écoles Tenshin ryu et Seitei Toho Batto do.

Pour ma part je pratique essentiellement le Iaï du Katori Shinto Ryu mais je choisis pour le kenjutsu le travail d’arme de l’Aïkido (réelle école de jo et de Bokuto) pour son « sens du combat » comprenne qui voudra.

Je m’intéresse également à la Hioho Niten Ichi ryu

Je m’initie également à l’Aïkido Toho Iaï développé par Nishio Shoji sensei mort en 2005 à l’âge de 77 ans 8ème dan d’Aïkido 8ème de Iaïdo 7ème de Karaté 5ème de Judo. Cette méthode comprend 15 katas de Iaï auxquels correspondent un travail à mains nues, Ken TaÏ Ken et au Jo TaÏ Ken

Autre remarque, tous les grands Maîtres sont entrés en contact avec d’ autres pratiques que la leur pour s’ ouvrir l’esprit , progresser, se confronter ; leur art est souvent le produit d’une synthèse de plusieurs écoles.

Le fondateur du Katori Shinto Ryu n’a pas appris l’art du sabre tout seul, il existait à l’époque un très grand nombre d’écoles plus d’une centaine certaines fort anciennes.

La connaissance des autres écoles était une question de survie à l’époque féodale.

Aujourd’hui il existe deux courants dans le Katori Shinto Ryu : celui de maître Otake qui en France a perdu une partie de sa notoriété après le départ de maître Coquet et celui de maître Sugino plus développé en France sous l’impulsion de maître Floquet et de la fédération française de Katori Shinto Ryu.

Maître Yoshio Sugino (1904-1998) commença la pratique des arts martiaux en 1916 et celle du Katori Shinto Ryu en 1928 auprès de maîtres qui avaient connu

l’ « ancien temps ». MAITRE ITO MAITRE KUBOKI, maître SHIINA et maître TAMAI.

( rappelons que quand maître Sugino commença le Katori, maître Otake avait 2 ans et qu’il ne débutera le Katori qu’en 1942.

Maître OTAKE recevra le gokui kaiden diplôme le plus élevé de l’école des mains du 20ème soke YASUDA LIZASA soit 26 ans après avoir débuté.

Remarquons que cela faisait déjà 40 ans que maître Sugino pratiquait le Katori Shinto Ryu et qu’il a probablement enseigné à Otake ).

Maître Sugino recevra l’autorisation d’enseigner de la part du 19ème soke de l’école KINJIRO LIZASA qui lui, apparemment ne trouvait rien à redire à ses différentes allégeances (question d’époque et de politique).

Remarquons que cette autorisation ne lui a pas été retirée par le 20ème soke !!!

Vers 1930 il aura le tort pour certain de devenir l’élève de Morihei Ueshiba futur fondateur de l’Aïkido il recevra le 10ème dan d’Aïkido en 1981. sa succession est assurée par son fils YUKIHIRO né en 1937.

En Europe et en France c’est maître Alain Floquet qui est le représentant de maître Sugino.

Il est d’ailleurs le représentant de 3 des plus grands maîtres de Kobudo :

YOSHIO SUGINO pour le Katori Shinto Ryu

MINORU MOCHIZUKI pour le Yoseikan

TOKIMUNE TAKEDA pour le Daito Ryu

Il a fondé la fédération française de Katori Shinto Ryu en 1981.

Pour ma part je tire un grand coup de chapeau pour le travail qu’il a fait pour acquérir en y consacrant sa vie la connaissance de 3 écoles (que ses détracteurs comparent son niveau martial, ses connaissances et son engagement avec leur propre expérience).

Puisque nous en sommes à l’histoire, rappelons que les premières formes d’Aïki jutsu datent du 12ème siècle au sein de la famille Minamoto.

Une des familles du clan, la famille Takeda en a assuré la transmission.

La première école officielle d’Aïki jutsu s’est développée à partir du 17ème siècle au sein du clan Aizu, ce clan eu plusieurs écoles école Nishikan et école Mizu-no-shinto ryu.

L’école Daito ryu fut fondé par TAMANEMON TADAYOSHI GOTO (1644-1736).

L’Aïki jutsu était souvent considéré comme supérieur au jujutsu car purement japonais, le jujutsu a des origines chinoises.

Ses techniques « sont » celles du sabre.

Il fait référence à des aspects énergétiques internes liés au shintoïsme.

Pour continuer avec l’histoire et montrer la façon dont les maîtres construisaient leur art et même les samuraï parlons de maître Ueshiba.

Il est né en 1883, il a d’abord été formé par son père YOROKU UESHIBA maître d’armes chez les seigneurs Kii en kenjutsu et sojutsu de l’école Aoi-Ryu, puis il étudia le jujutsu avec Tokusaburo Tozawa « style tenshin shinyo ryu’ »,’qui est aussi présenté comme un maître du style Kito ryu

ensuite il étudie le jujutsu et kenjutsu de l’école Yagyu shinkage ryu avec maître Nakae.

Maître Nakae est un ancien disciple de Shunzo Momono I maître de l’école de sabre Kioshin-Meichi ryu.

Ueshiba s’initie ensuite aux techniques de lance de l’école Hozo in ryu.

En Manchourie il découvre le Pa-koua-tchang (paume des 8 trigrammes) dont on parle peu car c’est un art chinois.

Il pratique ensuite le judo avec Kiyoichi Takagi.

Il recevra les menkyo (certificats de maîtrise) des école Tenchin shinyo ryu et Yagyu shinkage ryu ; puis il sera formé par maître Takeda Sokaku au Daïto Ryu.

Voilà l’exemple d’un maître qui s’est forgé et a forgé son style en passant par de nombreuses écoles et que l’on considère comme un génie des arts martiaux.

Maître Kano en octobre 1930 se déplacera dans le dojo de maître Ueshiba à Mejirodai et le voyant en action aura ces mots qui deviendront célèbres : « ceci est mon budo idéal ! ».

J’espère qu’avec cet exposé sur les différentes écoles de sabre qui ont fondé l’Aïkido de maître Ueshiba et son travail d’armes on en finira sur les préjugés sur l’Aïkiken et sur l’Aïkijo.

Maître Tamura nous a par ailleurs indiqué qu’en plus du ken et du jo il travaillait régulièrement le sabre avec maître Ueshiba.

Revenons à notre réflexion : le secret a pour but aujourd’hui de développer un sentiment d’appartenance à une élite, de même que la référence permanente à l’ancienneté de l’école et à la mythique pureté de la tradition face aux «écoles modernes» qui parfois ont un bon nombre de siècles.

Peut-être serait-il bon avant de juger d’aller voir pratiquer maître Floquet ou mieux d’aller dans un de ses stages.

Il existe aujourd’hui une école totalement traditionnelle extrêmement stricte pour la pratique et qui pourtant n’interdit pas d’aller dans d’autres écoles, accepte les démonstrations et propose même des initiations.

Cette école ne connaît aucune dérive et personne au Japon n’oserait remettre en cause sa pureté et son intégrité.

Il s’agit, vous l’aurez deviné du Kyodo.

Chaque pratiquant est responsable de lui-même, de sa formation, de ses besoins et est libre de ses choix. Il peut donc aller chercher les éléments de sa formation ou bon lui semble, il n’y a là aucune trahison.

Devons-nous enfermer les pratiquants dans un parcours pré établi, un modèle standard ou officiel, le même pour tous quel que soit son âge, son passé sportif, sa capacité d’attention, ses motivations et durant combien de temps 10, 20, 30 ans ?

Nous ne pouvons pas recréer les ryu d’ailleurs quand on essaie ce ne sont que des caricatures car nous n’avons pas la culture nécessaire et ne vivons plus à l’époque médiévale.

Ils ne sont plus adaptés à notre époque et à notre vie moderne.

Ce qu’il faut garder c’est le fond, l’essence de l’art martial, ses principes et sa spiritualité, tout le reste n’est qu’apparence et égo.

En conclusion je dirais que ce qui assure la transmission juste d’un art martial ne sont pas les interdits mais l’étiquette REI qui est le salut, mais comprend les notions de politesse, de courtoisie, de hiérarchie, de respect et de gratitude.

Pour préserver la pratique juste, il suffit d’avoir l’attitude correcte envers le maître, envers les sempaï, les Kohaï et les Dohaï.

Voilà les conditions de la survie d’un art martial.

Cette étiquette permet le contrôle des émotions, des manifestations de l’égo (jalousie, orgueil, soif de pouvoir).

Par exemple on ne fait jamais de reproche à un maître et on ne le critique pas.

On accepte les remarques et les conseils d’un pratiquant qui a 20 ans de pratique de plus que soi, sans en discuter et sans les remettre en question.

L’esprit de gratitude, de respect et de reconnaissance permet à la hiérarchie de se mettre naturellement en place. Cet esprit de respect et de gratitude s’exprime à travers l’étiquette alors la transmission juste se fait du haut vers le bas de la hiérarchie.

Mais si le cœur n’est pas habité par le respect et la gratitude, l’étiquette ne sera qu’une coquille vide et la pratique également.

Je vous invite à lire la page 4 du Seseragi n° 39 concernant Daniel Boubault (également sur le blog.)

C’est édifiant concernant l’engagement sincère et entier dans une réelle démarche martiale.

Je vous invite également à lire le livre de maître Michel Coquet « trancher l’égo ». maître Coquet qui après avoir pratiqué le Karate le Kyodo et d’autres écoles s’est consacré entièrement au Katori Shinto Ryu sous la direction de maître Otake. Il est reconnu au Japon par différents maîtres comme un des plus grands expert en Katori et pour sa culture martiale et ésotérique. Il est également reconnu par les maîtres français

Il figure également en bonne place dans les encyclopédies d’arts martiaux.

Je lui suis personnellement extrêmement reconnaissant pour l’enseignement que j’en ai reçu tant sur le plan du Katori Shinto Ryu (pas seulement au niveau technique) que sur le plan personnel.

J’espère que ces réflexions vous donneront à penser et qu’elles vous auront éclairé sur un certain nombre de sujets.

Michel Causs

dimanche 5 novembre 2006

Stage Aïkido et Armes - vacances de la Toussaint 2006

le stage du 30 octobre au 3 novembre a réuni 10 participants dont 4 enfants qui n'avaient jamais pratiqués.


à la fin de la semaine tous ont été capables de montrer devant les parents, 4 techniques à main nue ainsi que 2 enchaînements de bâton, sans oublier les chutes arrières, avant et kochinague avec chutes plaquées.

3 6ème kyu ont été décernés et les 10 pratiquants ont reçu un diplôme pour les efforts fournis.

Une lettre à lire

Ci dessous une lettre parue dans le dernier Seseragi d'octobre 2006.

(Si la lecture est difficile, cliquez sur l'image pour la zoomer)




mercredi 1 novembre 2006

Cueillette et repas

Pour cette deuxième sortie plantes, nous avons par un temps incertain, munis de bottes, sacs, longé l'étang de la Vallière (près de Santeuil).
notre premier contact, fut celle avec les chasseurs, .... et les pêcheurs.
à pleines descendus de voiture, quelques pas plus loin, le mouron des oiseaux nous montraient ses jolies fleurs blanches en étoîles, ce qui lui a donné son nom, stellaria media.
longeant la berge, pissenlit, plantain et de l'autre côté du chemin les prunelles attendaient d'être cueillies.
après une pause boisson, nous sommes repartis sous la pluie vers un champ où à foison se sont multipliés, consoude, mouron, prêle, menthe.......


De retour à notre cuisine, faute de clé elle était fermée, nous avons commencé l'effeuillage du mouron (le blanc) car le rouge est toxique et sans fleur, ce qui les distingue ce sont des poils ... visibles avec une loupe !!!

Ensuite dans un ordre des plus désorganisé, tout s'est mis en place pour faire le repas dans la cuisine cette fois.


merci à tous les cuisiniers : Céline, Martine, Florence, Laurence, Sébastien, Olivier, Gilles, Lionel, Luce sans oublier Louna qui faisait elle aussi la cuisine à sa façon...

notre repas :

Soupe de champignons au mouron

Omelette à la marjolaine et aux pissenlits

Salade de mâche, mouron et betterave cru



Crêpes à la consoude, au couli de prunelle
(merci à Sebastien et Olivier qui avec beaucoup d'attention ont enlevé les noyaux ...
pas facile car elles étaient un peu trop cuites)

...le tout arrosé de tisanes et d'un peu de vin...



... et puis un petit café.


A notre repas se sont joints Michel et Guy

Luce