lundi 4 février 2013

PHYSIOLOGIE : (E)

                Première partie


Etirements Musculaires

Une des principales préoccupations du pratiquant dans ses apprentissages et ses entraînements, est la recherche de « l'efficacité ».
Celle-ci dépend de facteurs anatomiques, physiologiques et psychologiques qui influencent pour une grande part le fonctionnement et le rendement de ses muscles.
La force et la vitesse maximales que le pratiquant attend de ces derniers sont des éléments capitaux pour réussir certaines performances.
Or il est prouvé désormais qu'il y a une relation entre la force maximale qu'un muscle peut développer et sa longueur au début de sa contraction (comme il y a un rapport entre la vitesse de contraction et la force).
L'étude sur le muscle isolé de la force développée à différentes longueurs musculaires a permis de distinguer dans cette relation ''force - longueur'' deux phénomènes qui s'ajoutent:
  • un phénomène passif caractérisé par la relation:
TENSION de REPOS / LONGUEUR ou FORCE PASSIVE / LONGUEUR
( le muscle est élastique, au repos il est sous tension, si on le coupe il se raccourcit vers ses points d'attache)
  • un phénomène actif caractérisé par la relation:
FORCE ACTIVE / LONGUEUR
dépendant de la composante contractile du muscle.
La longueur du muscle au moment où débute la contraction est un des facteurs de la force maximale qu'il va pouvoir développer.
Cette longueur peut être celle du muscle au repos, elle peut également être celle du muscle préalablement étiré, duquel on espère ainsi obtenir un meilleur rendement.
Toutefois, les différentes techniques d'étirement ne s'appliquent pas sur des muscles isolés.
Souvent un seul étirement mobilise quasiment le corps dans son entier. Il intéresse non seulement les groupes musculaires sollicités, mais les tendons, les capsules articulaires, les aponévroses et tous les récepteurs nerveux qui contrôlent ces organes. L'étirement est en fait musculo - tendineux.
Globalement, "il a pour but d'augmenter l'efficacité du geste, d'éviter la réduction d'amplitude du mouvement consécutive à une musculation intensive, de réduire les risques de blessures musculaires (élongations, déchirures) qui surviennent lorsque la motivation pousse l'individu à dépasser ses limites habituelles.
Le muscle est extensible et élastique. Un muscle désinséré perd 10 à 20 % de sa longueur.
Il peut être ensuite étiré in vitro avec des charges successives jusqu'à 1,6 fois sa longueur avant la rupture.
Lorsqu'un muscle a été étiré, il reprend sa forme si l'étirement est supprimé. Cependant cette élasticité est retardée.
Si un certain seuil d'étirement est dépassé, son élasticité n'est plus parfaite et il subsiste un certain allongement qui disparaît au bout d'un temps plus ou moins long. L'intensité, la durée et la forme de l'étirement provoquent, au sein du muscle, des réactions nerveuses multiples qui aboutissent à des conséquences différentes sur le muscle ou le groupe musculaire que l'on désire assouplir.
Il est donc indispensable de connaître les principaux mécanismes mis en jeu par les différentes techniques d'étirement (ou d'assouplissement).
En partant de ces trois paramètres, certains auteurs ont distingué jusqu'à neuf techniques différentes.
Elles peuvent se résumer, nous semble-t-il, en deux méthodes
que nous exposerons dans le prochain article sur le blog.
MC

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